News - 27 décembre 2016
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85% des matériels informatiques loués par Leasecom bénéficie d’une seconde vie en fin de location

 

Leasecom s’occupe de tout le cycle de vie des équipements informatiques et bureautiques qu’elle finance en location financière évolutive.

Sur son site de Remarketing à Fresnes, Leasecom donne à 85 % une seconde vie des matériels retournés par ses clients en fin de contrat de location.


Leasecom se présente comme le spécialiste de la gestion locative, évolutive et responsable, des équipements informatiques, bureautiques et électriques. Cette filiale du Crédit Mutuel Arkea, qui emploie 200 personnes et affiche un encours de 350 millions d’euros en 2015, finance la location d’un parc estimé aujourd’hui à 500 000 machines.

En tant que propriétaire des matériels, elle met un point d’honneur à s’occuper du recyclage et du reconditionnement des équipements de retour des clients. L’objectif étant de donner au maximum une seconde vie des matériels sur le marché d’occasion.

33 000 équipements traités par an

Ce travail est réalisé sur le site de remarketing à Fresnes, dans la région parisienne. « Nous sommes l’une des rares sociétés de financement locatif en France à disposer de nos propres moyens de reconditionnement, se targue Patrick Morand, directeur du site. Ceci nous procure deux avantages. D’une part, contrôler toute la chaine de valeur, depuis le financement jusqu’à la revente du matériel reconditionné. D’autre part, nous assurer du recyclage des déchets en conformité avec la règlementation et les normes en vigueur.

Le site reçoit et traite 33 000 équipements par an, issus à 70 % des contrats de location de Leasecom et à 30 % du rachat de matériels à propriété des entreprises. Si Leasecom intervient dans 14 secteurs (télécoms, outillage industriel, médical, terminaux point de vente, engins de BTP, climatisation…), l’essentiel des volumes traités provient de l’informatique et de la bureautique : PC, tablettes, moniteurs, imprimantes, copieurs et serveurs. Les marques les plus courantes sont HP et Dell du fait de leur forte présence sur le marché des entreprises.

Traçabilité, une contrainte clé

La traçabilité constitue le maître mot de Patrick Morand. « Dès l’arrivée du matériel en palette ou en conditionnement individuel, nous en vérifions sur l’étiquette le numéro de retour donné par Leasecom et nous assurons qu’il correspond bien aux informations dans notre base de données, explique-t-il. Nous mettons ensuite à jour les informations dont nous disposons sur l’état réel de l’équipement. »

Après réception, les matériels subissent un tri entre ceux qui ont vocation à être reconditionnés pour être revendus sur le marché d’occasion et ceux qui doivent être recyclés conformément à la directive européenne des déchets d’équipements électroniques et électriques. Environ 15 % sont confiés à Paprec pour leur recyclage et valorisation en tant que déchets électroniques dans la région parisienne. Un bordereau de recyclage les suivra tout au long du cycle de traitement. Les autres équipements suivent un circuit de vérification et de remise en état pour être ensuite revendus sur le marché d’occasion pour offrir une seconde vie des matériels. Les PC, qui forment 60 à 70 % des matériels reconditionnés passent par une salle techniques où ils sont contrôlés, mis à niveau et reconfigurés après un effacement des données de leurs disques durs. L’ensemble des opérations prend en moyenne une dizaine de minutes.

Investissement dans un nouvel ERP

Ainsi, 2 000 à 3 000 machines reconditionnées sont expédiées chaque mois aux partenaires de Leasecom chargés de les revendre. L’activité, qui emploie 12 personnes, rapporte un chiffre d’affaires annuel de 2 millions d’euros. Et elle est rentable ! « Nous gagnons de l’argent, confie Patrick Morand. C’est pour cela que nous le faisons, d’ailleurs, même si ce travail répond aussi à la stratégie du groupe dans le domaine du développement durable lancée en 2005. »

Cette activité est promise à un grand développement du fait de la tendance qu’ont les entreprises à privilégier le financement locatif d’équipements sur celui d’acquisition pour passer d’un modèle financier d’investissement à un modèle de coûts d’exploitation. Une évolution qui fait croître le volume de matériels à traiter de 10 à 15 % par an. Patrick Morand mise sur l’investissement dans un nouveau système de gestion ERP, le réaménagement de l’entrepôt et l’optimisation des processus de travail pour traiter plus vite les matériels, gagner en productivité et améliorer la traçabilité.

Source : L’usine digitale