Olivier Bouderand, Président Directeur Général de LSE.

1/ Pouvez-vous-nous présenter votre entreprise ?

LSE est un éditeur de logiciels de gestion. Créée en 1984, notre société a deux grandes spécialités : les logiciels ERP qui permettent aux entreprises du bâtiment et des travaux publics de créer des bases de données et des systèmes d’information, et les logiciels paye et RH pour les entreprises de toutes tailles et tous secteurs d’activité. LSE emploie 30 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ trois millions d’euros. Nous travaillons pour des clients installés partout en France à partir de quatre agences installées à Paris, Lyon, Lille et Rouen. Ce sont surtout des PME du BTP, mais pas exclusivement : parmi nos clients historiques figure par exemple l’Abbaye de Royaumont, qui emploie des salariés de trois statuts différents et pour qui nous avons mis en place  une solution de gestion de paye sur-mesure. Par ailleurs, cette année, LSE a commencé à se développer à l’international, dans les pays francophones du Maghreb et d’Afrique Sub-Saharienne.

2/ Vous utilisez la location financière évolutive pour financer vos ventes : pourquoi ?

Jusqu’en 2009, nous n’avions recours de manière épisodique à la location financière évolutive. Puis nous avons racheté la business unit BTP de Cegid. Grâce à cette opération de croissance externe, LSE est devenue leader sur son marché en multipliant son chiffre d’affaires par deux. Dans la corbeille de mariage, nous avons trouvé une part significative de clients ayant signé des contrats de location financière avec le partenaire de Cegid, BNP Lease Group. Il a fallu les renouveler : nous recherchions une structure souple à taille humaine et c’est ainsi que nous sommes entrés en contact avec Leasecom. Aujourd’hui, nous en sommes à la troisième génération de contrats de location financière passés avec les anciens clients de Cegid, et nous avons aussi recours à cette solution avec d’autres clients.

3/ Quel est l’intérêt de cette solution pour vos clients ?

C’est intéressant pour eux de ne pas avoir à solliciter leur banquier pour s’équiper :

  • Ils gardent la possibilité d’avoir recours au crédit pour d’autres types d’investissements.
  • Il y a aussi un avantage fiscal et comptable, puisque la location passe en charges dans le bilan.

En outre, c’est une solution très souple. Si un client s’équipe à crédit et décide au dernier moment d’ajouter à ses achats un ordinateur qui n’était pas prévu dans le contrat initial, son banquier va peut-être avoir des difficultés à lui donner immédiatement satisfaction. Alors qu’en location financière, le périmètre du contrat peut évoluer très vite.

4/ Et pour votre entreprise ?

La location financière est rassurante sur le plan financier car elle nous assure une stabilité des recettes. Elle renforce également la proximité avec nos clients : nous avons des contacts réguliers avec eux, ce qui nous permet de tisser des liens durables.

Aujourd’hui, c’est un réel levier de développement pour LSE. Lors du Salon Batimat de novembre dernier, par exemple, nous sommes entrés en contact avec un entrepreneur qui voulait équiper de  tablettes les techniciens de son service après-vente.

Nous lui avons fait une proposition sans  lui parler de prix, en évoquant directement un loyer mensuel pour un pack regroupant cinq tablettes, le logiciel et la maintenance. En moins d’un mois, l’affaire était conclue, le matériel livré et installé, le contrat facturé.  Aujourd’hui, les techniciens font leurs réparations avec leurs nouvelles tablettes et notre client est ravi !

5/ La montée en puissance de l’économie de l’usage a-t-elle un impact sur le recours à la location financière ?

En France, on aime bien être propriétaire de ce qu’on utilise. Il y a cinq ans, il fallait vraiment convaincre nos clients de l’intérêt de louer. Mais peu à peu, les mentalités changent, utiliser quelque chose qui ne vous appartient pas entre dans les mœurs.

Surtout qu’avec la rapidité des évolutions technologiques, il faut mettre à jour son matériel informatique de plus en plus souvent.

Résultat ? Les achats sont plus difficilement amortis. Ces évolutions ont un effet positif sur la location financière. D’ailleurs, chez LSE, nous y avons recours nous-mêmes pour nous équiper en matériel très vite obsolète, comme les ordinateurs portables.

6/ Qu’appréciez-vous le plus chez votre partenaire Leasecom ?

J’ai la chance d’avoir un chargé de clientèle à l’écoute et très réactif, avec qui j’échange beaucoup. Et je suis toujours payé rapidement, c’est pratique et ça aide à rester serein.