Profiter plutôt que posséder ? Une idée qui fait son chemin ! Vous hésitez à franchir le cap ? Retour sur les nombreux avantages de l’économie de l’usage.

Renault Nissan qui loue la batterie de son véhicule Leaf, Michelin qui propose un service de gestion et de maintenance des pneumatiques aux entreprises de transport avec un tarif au kilomètre… l’économie de la fonctionnalité (ou économie de l’usage) dessine une toute nouvelle logique économique. À la clé, des atouts environnementaux bien sûr, mais aussi sociétaux et financiers.

L’économie de la fonctionnalité pour réduire ses coûts

Louer ses photocopieurs, ses ordinateurs, ses logiciels ou même ses revêtements de sol… l’économie de la fonctionnalité réduit sensiblement le coût d’accès à de nombreux services. D’autant que le prestataire assure contractuellement d’en maintenir le fonctionnement, puisqu’il prend en charge tous les aléas.
De quoi s’affranchir de frais de gestion potentiellement importants.

Accroître ses gains, mais pas ses dépenses

L’économie de la fonctionnalité optimise à la fois la maintenance des produits et leur durée de vie. Ainsi, quand Michelin facture ses pneus au kilomètre, la marque garantit des produits de qualité constante. L’économie de la fonctionnalité permet donc une restructuration des gains financiers sans induire, pour autant, de hausse de la consommation du flux de matière et d’énergie.

Des atouts pour la planète

Via l’économie de la fonctionnalité, les fabricants ne cessent d’innover pour offrir des objets à durée de vie optimisée. Nous sommes donc loin, très loin du concept de l’obsolescence programmée ! La création de valeur n’est plus liée à la nouveauté, mais au contraire, à la durabilité. Une profonde révolution qui profite directement à l’environnement. Car elle implique une diminution de la consommation des matières premières et d’énergie et génère une baisse de la production des déchets.

Des retombées positives sur l’emploi

Le recyclage des déchets est générateur d’emplois. Il en créé six fois plus que la valorisation énergétique et 25 fois plus que la mise en décharge car le jugement humain reste indispensable à de nombreuses opérations de tri manuel. La refabrication, elle aussi, s’impose comme une activité à fort besoin de main d’œuvre. Par exemple, refabriquer une imprimante Xerox nécessite deux fois plus de travail et une main d’œuvre plus qualifiée. D’autre part, la refabrication des produits usagés fait appel à des emplois régionaux et locaux. Et parce que le transport de ces produits coûte cher, les industriels tels que Renault, Ricoh ou Canon préfèrent localiser leurs usines à proximité des régions de consommation[1].


picto « Acheter un usage plutôt qu’un bien ? » width=L’économie de la fonctionnalité s’adapte parfaitement aux besoins des consommateurs et entreprises d’aujourd’hui, qui ne recherchent plus un produit, mais plutôt, une solution, une réponse à un besoin.
C’est une toute nouvelle réalité économique et sociétale qui émerge, où le rapport à la propriété est totalement modifié.
Le boom des concepts collaboratifs basés sur l’économie de l’usage comme Blablacar, AirBnB ou Autolib’ se confirme chaque jour !

 

[1] Source : L’Économie Circulaire et de Supply Chain Management, Remy le Moigne

Quels sont vos avantages ? Pourquoi louer plutôt qu’acheter ?
Comment vous accompagner dans l’économie de l’usage ? Toutes les réponses en 12 pages
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